mardi 21 novembre 2017

RECONDUCTION DE LA GIPA

GIPA 2017, le simulateur de la CFDT

La GIPA est reconduite pour 2017 (période allant du 31 décembre 2012 au 31 décembre 2016) comme l’avait revendiqué la CFDT lors du rendez-vous salarial. 
La modification du décret n° 2008-539 du 6 juin 2008 et l’arrêté pour 2017 sont en cours de publication. Toutefois, la Fonction publique a publié sur son site (DGAFP) les éléments permettant de calculer la Gipa pour 2017. Les services chargés d’établir les payes pourront donc la verser au mieux à partir de décembre.
Pour la période de référence allant du 31 décembre 2012 au 31 décembre 2016, le taux de l'inflation ainsi que les valeurs annuelles du point d’indice à prendre en compte sont les suivants :
  • taux de l'inflation : +1,38 %
  • valeur moyenne du point d’indice en 2012 : 55,5635 euros
  • valeur moyenne du point d’indice en 2016 : 55,7302 euros.
Vous trouverez en pièce jointe le simulateur de calcul figurant aussi sur le site de l’Uffa (GIPA 2017 : le simulateur de la CFDT).
Le montant de la Gipa 2017 sera inférieur à celui des années précédentes pour trois raisons :
  • L’inflation sur la période 2012-2016 est de 1,38 %. Elle était de 3,08 % pour la période 2011-2015, 5,16 % pour la période 2010-2014 et 6,03 % pour la période 2009-2013.
  • La Gipa 2017 tient compte de l’augmentation de la valeur du point en juillet 2016 de 0,6 %.
  • La Gipa 2017 prend en compte la hausse des indices intervenue en 2016 (PPCR) pour les agents B et les agents A de la filière paramédicale.
Rappel : La Gipa résulte d'une comparaison entre l'évolution du traitement indiciaire brut (TIB) détenu
par l'agent sur une période de référence de quatre ans et celle de l'indice des prix à la consommation (hors tabac en moyenne annuelle) sur la même période. Si le TIB effectivement perçu par l'agent au terme de la période a évolué moins vite que l'inflation, un montant indemnitaire brut équivalent à la perte de pouvoir d'achat ainsi constatée est versé à chaque agent concerné. Il est calculé en fonction d'une formule prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008.
La Gipa est soumise aux cotisations sociales (CSG, CRDS et contribution solidarité), à l’Érafp et à l’impôt sur le revenu (voir VOS DROITS).

lundi 20 novembre 2017

AUCHEL 10 JOURS DE CONGES SUPPRIMES


LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE MAIRE

Dans l'ordre du jour du Comité Technique de la ville d'Auchel du 21 Novembre 2017, et plus précisément le point n° 8 relatifs aux congés annuels 2018, vous nous informez que le Personnel de la Ville bénéficiera de 25 jours de congés (175 h).
Depuis votre élection en 2001, vous accordiez à votre personnel communal environ 35 jours par an,  soit 250 h. Vous souhaitez retirer 10 jours conformément à l'article 57 de la loi N°84-53 datant de plus de 30 ans.
En 2001, l'aménagement et la réduction du temps de travail devait mettre à plat la question des congés. Pourtant un rapport de 2013 de la Direction Générale de l'Administration de la Fonction Publique mettait en lumière des disparités importantes entre les différentes fonctions publiques. Celle de l'état et de l'Hospitalière bénéficient de 48 et 45 jours de congés.


Nous nous sommes rapprochés des communes environnantes et avons appris que le nombre de congés oscille autour de 35 jours.
Certaines d'entres elles ont également eu les mêmes recommandations de la Chambre Régionale des Comptes sans pour autant les suivre à la lettre.

Alors dire que les employés de la ville d'Auchel sont des privilégiés serait injuste.

Le principal n'est-il pas d'allier les horaires de travail et les besoins des usagers?
Le principal n'est-il pas d'allier le temps de travail, les conditions de travail et la pénibilité ?
Vous n'améliorerez pas le service public en supprimant 10 jours de congés à vos employés Monsieur le Maire !

Au fil du temps, vos agents ont adapté leur vie familiale en fonction de leurs congés, nous pouvons dire que c'est un RECUL SOCIAL évident.
Nous nous remettons à votre mansuétude, nous savons que le problème des congés doit être traité avec le plus grand sérieux. La précipitation ne doit pas être de mise. Afin de préserver le dialogue social, nous souhaitons être associés à votre prise de décision. 

PERMANENCES CAPSO


COMMUNIQUE CAPSO


Afin d'être à votre écoute dans un cadre confidentiel , la section CFDT CAPSO a décidé de mettre en place des permanences physiques et téléphoniques.



Si vous souhaitez vous renseignez, nous questionner, adhérer.... nous vous proposons 2 dates pour le moment :
Vendredi 24 Novembre
Vendredi 8 Décembre 
de 9 H à 11 H

Permanence physique dans notre local Quartier FOCH à SAINT OMER ( à coté des locaux de l'APRT) 
(quand vous entrez dans le quartier Foch , à gauche après la Mission Locale puis à droite, après les 3 grandes portes de garage)

Permanence téléphonique au 07/85/02/21/64

Dans l'attente de vous rencontrer,



Les membres du bureau CFDT CAPSO

JOUR DE CARENCE OUI OU NON ?

Le jour de carence dans la fonction publique de nouveau en débat


Le rétablissement du jour de carence sera discuté cette semaine en séance publique à l'Assemblée nationale. Une étude récente de l'Insee sur ses effets dans la fonction publique d’État et l'opinion de la députée LREM Emilie Chalas sur le sujet devraient nourrir les débats.


Alors que l’article du projet de loi de finances pour 2018 rétablissant le jour de carence dans la fonction publique était en examen en commissions à l’Assemblée nationale, l’Insee a publié, le 10 novembre dernier, son analyse sur ses effets dans la fonction publique d’État entre 2012 et 2014.
Constat de l’institut : globalement, sa mise en place n’a pas « significativement modifié » la proportion d’agents absents pour raison de santé.

En revanche, les absences pour raison de santé de deux jours auraient diminué de plus de 50 % en raison de la mesure, tandis que celles d’une semaine à trois mois ont connu un bond entre 2012 et 2013 (1,44% à 1,59% des agents) .

Par ailleurs, les absences courtes ont davantage baissé chez les femmes, chez les jeunes et chez les employés travaillant peu de jours par semaine.
Des arguments suffisants pour faire fléchir le gouvernement ? Députés GDR et de la France insoumise ont proposé en commission des amendements pour que soit supprimé l’article rétablissant le jour de carence. Les Républicains et les Constructifs, eux, réclamaient l’instauration de deux à trois jours de carence dans la fonction publique « afin de faire converger les délais de carence dans la fonction publique et dans le secteur privé ». Non soutenues ou rejetées, ces idées ne sont pas venues modifier le projet initial du gouvernement.

Exonérer les femmes

Mais la députée LREM de l’Isère, Emilie Chalas, compte remettre le sujet sur le tapis cette semaine, en séance publique. Elle devait déposer un amendement, comme annoncé dans son avis sur le texte, réalisé au nom de la commission des lois,  afin d’introduire un délai de carence de trois jours dans la fonction publique tout en exonérant des retenues sur salaires les deux premiers arrêts de maladie ordinaires dont pourrait avoir besoin l’agent pour se soigner. A partir du troisième arrêt de maladie ordinaire dans l’année, il se verrait prélever jusqu’à trois journées de salaire.
Avec un deuxième amendement, la députée entend exonérer les femmes enceintes de ce dispositif  dans la mesure où elles ne peuvent prendre aucun médicament et se trouvent dans un état de fatigue physique plus prononcé que les autres agents publics qui tombent malade. Il s’agit de ne pas désavantager davantage les femmes du secteur public, déjà « victimes de nombreuses discriminations au cours de leur carrière ».
L’Association des DRH des grandes collectivités territoriales, favorable au rétablissement du jour de carence, espère que cette dernière proposition sera adoptée par le Parlement, au nom de l’égalité femmes-hommes. « Le salaire des femmes est déjà de 9,3% plus faible que celui des hommes dans la fonction publique, du fait notamment des interruptions de carrières qui pèsent sur leurs trajectoires salariales », rappelle Johan Theuret, le président de l’association.

Signez la pétition lancée par nos camarades du syndicat INTERCO 69 en cliquant ICI

dimanche 19 novembre 2017

SAINT-OMER OU VA T ON ? RAS LE BOL !

RAS LE BOL Des attaques de cet été parues dans la Presse !
Quel était le but de ces articles sur des chiffres de 2015 ?


Faire croire aux Audomarois que nous sommes trop nombreux ? Incompétents ? Fainéants ?

Participer aux fonctionnaires "bashing" ambiants où le politique se complaît en trouvant un bouc émissaire pour expliquer ces manquements?

NON ! Nous ne sommes pas trop nombreux pour accomplir nos missions de services public !!!


De nombreux services, en particulier chez les techniques, ont vu leurs effectifs se réduire parfois de moitié ! Les missions ont-elles diminué ou les moyens techniques ont ils été améliorés ?


NON PAS DU TOUT ! LA PENEBILITE NON PLUS ! Les tâches administratives se sont même multipliées........


Et surtout pas question de tirer la sonette d'alarme au niveau de l'encadrement, sinon c'est la mise au placard et adieu aux promotions ! Pour être bien vu il faut chanter  "Tout va très bien Madame la Marquise"

Dans certains services, par faute de personnels, nous sommes de plus en plus à privilégier un "reporting" permanent pour traiter l'urgence et à subir une accentuation du travail et faire les frais du mécontentement des usagers. En baissant les effectifs, la municipalité nous a mis volontairement en difficulté faisant peser une pression à tous les niveaux.......Après cette phase, on nous dit que l'on est plus capable, le but caché à peine dissimulé nous mettre en difficultés en nous ne donnant plus les moyens humains afin de supprimer nos emplois et recourir aux entreprises privées pour accomplir nos missions !
Nous sommes certainement très mal réparti suivant les priorités actuelles tournées plus vers le culte de la personnalité et du paraître ainsi que dans le tourbillon des manifestations et des inaugurations en tout genre abreuvant et enrichissant certains au passage....... Si vous voulez faire des économies, notre conseil : Commencez par là !

Qu'ils n'oublient pas , CONSTRUIRE C'est bien, PREVOIR aussi l'ENTRETIEN et la surveillance permettent aux travaux de durer dans le temps....... En privilégiant seulement l'investissement (pour obtenir les reversements de TVA), on commence à en voir les limites de
cette politique avec l'état de la ville et de ses structures qui se dégradent de plus en plus........ Peut-être pensent-t-ils encore qu'en déléguant au privé cela leur permettra l'abandon de toute responsabilité ? Ils ne doivent pas oublier , ce que la cour des comptes leurs a rappelé pour une autre collectivité proche de nous : avoir pour corollaire un contrôle technique et financier des délégataires afin de garantir l'efficacité et l'efficience des services publics. Va-t-on condamner d'autres bâtiments publics et peut-être fermer à la circulation les routes et les chemins à l'avenir ! Un peu comme le font les VNF avec leurs écluses et les canaux, tout en essayant de faire payer le voisin!


De plus, la suppression des contrats aidés ne vas améliorer la situation ! Depuis des années ils avaient remplacé les titulaires du fait de leurs emplois subventionnés par l'état. Eh oui la aussi j'ai besoin de main d'oeuvre. A vrai dire tant mieux pour eux c'est moins que rien ! Même les emplois d'avenir n'avaient pas d'avenir chez nous ! Aucune politique de renouvellement générationnelle et d'intégration pour les plus méritants ! On en avait même parqué à l'église Saint Sépulcre (un bâtiment en péril),ceux ci travaillent dehors dans le froid sous la pluie avec comme vestiaire un local sans chauffage dont le plafond ne cesse de s'effondrer et cela magré notre alerte lor du dernier CHSCT........ Voilà une des raisons pour laquelle nous avons boycotté la réunion de dialogue ou plutôt du monologue social...où l'hygiène et la sécurité ne sont plus les bienvenues........


NOUVELLES LUBIES DU DGS OU DU MAIRE ?

S'ATTAQUER AUX PEUX D'ACQUIS SOCIAUX SUITE AU PASSAGE DE LA COUR DES COMPTES


En 2001, lors de la négociation et de la signature de l'Aménagement et de la Réduction du Temps de Travail, le regretté maire de l'époque Jean-Jacques DELVAUX et son équipe municipale (dont de nombreux membres sont encore présents aujourd'hui) ne savaient ils pas compter ? Très bien même, ils savaient qu'ils pouvaient compter sur le personnel, son dévouement et son sens du service public. Le sens "famille" en parlant de ses agents n'était pas galvaudé, un certain paternalisme existait........ Il n'a jamais remis en cause nos acquis sociaux! Aujourd'hui, au vu du dédain, un monologue social et des prises de position de cet été dans la presse (trop de personnels municipaux?) le maire n'a pas du trop s'étonner du très peu d'agents actifs présents lors de son repas de rentrée. Certains ont ironisé en concluant : "On est une grande famille ! dommage qu'il y a tant de bâtards"   .

 La cour des comptes ne donnent que des préconisations, la collectivité a toujours sa libre administration. Nous ne somme pas dupes ! Nous n'oublions pas que c'est la Municipalité qui a donné les éléments et les pistes aux contrôleurs. De plus, ce n'est pas le premier passage de celle-ci depuis cette date.....

Petite rectification pour les contrôleurs de la cour des comptes: si nous mettons des jours de congés ou de RTT sur nos CET, c'est tout simplement que nous ne pouvons plus les poser dans l'année afin de ne pas donner de surcharge de travail aux collègues et pour assurer notre mission de service public.


Nous ne sommes pas des privilégiés, nous défendons le pouvoir d'achat de nos familles et l'avenir de nos enfants. Et sur ce point le gouvernement MACRON a décidé de geler le point d'indice ! ce qui va encore plomber notre pouvoir d'achat !



N'oublions pas aussi, dans un autre domaine, la remise en place du JOUR DE CARENCE pour les agents malades ! Evidemment le citoyen trouvera cette mesure normale vu que dans le privé....... mais il faut savoir que dans le privé ces jours de carences sont prises en charge par des conventions collectives pour la plupart ! Alors que dans la fonction publique ? RIEN !


Et le coût des mutuelles qui ne cessent d'augmenter ? 

Dans le privé l'employeur est obligé de participer à hauteur de 50 %

ASSEZ!

Gel du point d'indice pour 2018, rétablissement du jour de carence, pas de compensation pour la hausse de le CSG, calendrier PPCR repoussé d'un an etc...

ARRETER DE STIGMATISER LES AGENTS PUBLICS !
Pas de FAINEANTS ni de PRIVILEGIES dans la Fonction Publique !

NOUS DEMANDONS DU RESPECT, DES MOYENS ET DE BONNES CONDITIONS DE TRAVAIL !

NOUS DEMANDONS A RENCONTRER LE MAIRE AVANT LE PROCHAIN COMITE TECHNIQUE PREVU LE 28 NOVEMBRE POUR CLARIFIER LA SITUATION !


lundi 13 novembre 2017

PRE-CAMPAGNE ELECTORALE

6 DECEMBRE 2018 !

C'est la date à retenir dès à présent. Ce jour là aura le lieu le renouvellement des listes des elus du Personnel de toutes les instances (Commission Administrative Paritaire, Comité Technique, Comité d'Hygiène Sécurité Conditions de Travail) des collectivités dépendantes de la Fonction Publique Territoriale.

Une campagne électorale quelle qu'elle soit doit se préparer bien en amont. C'est pour cette raison que les Communaux du Pas-de-Calais ont établi une planification de précampagne des actions à mener. Celle-ci s'étend dans la durée en trois étapes principales :

Etape n° 1 : Connaître son territoire

Chaque référent doit prendre la mesure de son secteur d'intervention (Nombre de collectivités, évaluation du nombre de d'agents potentiel etc.... Se constituer un réseau d'adhérents bénévoles, anciens de la CFDT, URI, UTI, UD etc.. . Ceci dans l'optique d'organiser des tournées régulières pour aller à la rencontre des agents dans leurs collectivités.

Etape n° 2 : Se Faire Connaître

Adopter une signalétique commune (logo et slogan identique pendant toute la campagne
Edition d'un "tract générique" à distribuer lors des tournées.
Se constituer une revue de presse des actions menées depuis les dernières élections.
Organiser des réunions d'information dans chaque secteur.
Rédiger des communiqués sur les réseaux sociaux etc ...

Etape n°3 : Réaliser les Listes

Organiser des réunions d'information et d'explication sur ce qu'est un Représentant du Personnel
Lancer les appels à candidature
Formation des futurs élus........

Bien entendu, comme en atteste les photos ci-dessous, nos militants ont déjà bien entamé leur pré-campagne. 

A titre d'exemple pour le secteur de l'arrageois :
280 communes à visiter essentiellement rurales
4 journées de tractage organisées (10 Août, 7 Septembre, 5 et 26 Octobre).
Thierry Francis à Tortequenne


Nathalie Delphine en tournée
A Mingoval
A Croisilles

Aller à la rencontre des agents des petites collectivités est nécessaire pour se faire connaître. D'ailleurs nous recevons toujours un très bon accueil ! Ceux-ci pensent souvent que la syndicalisation ce n'est que dans les grandes villes. Pas pour les Communaux du Pas-de-Calais , nos militants engagés prennent la mesure de l'enjeu dès à présent !

APPELONS DES MAINTENANT A VOTER CFDT
6 DECEMBRE 2018
CFDT 1ER SYNDICAT PUBLIC ET PRIVE !  

BUDGET 2018 EMPLOI-HANDICAP (FIPHFP) MOINS 25 % !


Lors du Comité national du Fonds pour l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap dans la Fonction publique (FIPHFP) du 9 novembre 2017, une baisse de 25% du budget a été soumise au vote. Pour la CFDT, cette baisse aura inévitablement des conséquences négatives sur l’accompagnement des personnes en situation de handicap dans les fonctions publiques.
Paradoxalement, plus le taux d’emploi des personnes en situation de handicap progresse dans les fonctions publiques plus le FIPHFP voit ses ressources diminuer. La CFDT en appelle au gouvernement pour que des mesures d’urgence soient mises en œuvre dès 2018 afin de permettre au FIPHFP de continuer à soutenir l’emploi des personnes en situation de handicap et ceci dans l’attente de la définition d’un nouveau modèle de financement rendu indispensable.
La CFDT s’est abstenue sur le vote du budget. 
Retrouvez ci-dessous le communiqué de presse ainsi que la déclaration liminaire de la CFDT

samedi 11 novembre 2017

2018 ANNEE NOIRE ! DEBRIEF RENDEZ VOUS SALARIAL

2018 : le pouvoir d’achat en berne !


La CFDT n’accepte pas de voir se profiler une année 2018 particulièrement négative pour l’ensemble des agents publics : gel de la valeur du point, rétablissement du jour de carence, augmentation de la cotisation « retraite » et enfin report du calendrier PPCR. Quant à la promesse du candidat Macron d’une augmentation du pouvoir d’achat liée à la hausse de la CSG, elle ne sera pas respectée puisque cette hausse devrait simplement être compensée. Lors du rendez-vous salarial du mardi 16 octobre, après la journée de forte mobilisation du mardi 10 octobre, le ministre a toutefois reculé sur la compensation de la CSG l’ouvrant aux nouveaux recrutés et aux agents augmentant leur quotité de travail ou reprenant leurs activités après un congé maladie. Par ailleurs, le ministre a répondu positivement à la CFDT en acceptant d’ouvrir une négociation sur le financement de la protection sociale complémentaire des trois versants de la Fonction publique. La CFDT a écrit au ministre le 19 octobre pour lui demander instamment de revenir sur le report du calendrier de PPCR. La CFDT a voté contre les projets de décret reportant d’un an l’application de PPCR et instituant une simple compensation de la hausse de la CSG au Conseil commun de la Fonction publique (CCFP) du 8 novembre présidé par le ministre Gérald Darmanin.



Ce qui change ou non à partir de 2018



REPORT DU CALENDRIER PPCR


Le gouvernement va décaler le calendrier d’application de PPCR d’une année, les décrets paraîtront avant la fin de l’année. Les dispositions de PPCR devant s’appliquer au 1er janvier 2018 sont toutes décalées au 1 er janvier 2019 :

■ Deuxième tranche de revalorisation des grilles des agents C
■ Dernière tranche de revalorisation des grilles des agents B
■ Troisième tranche de revalorisation des grilles des agents A de la filière du soin
■ Deuxième tranche de revalorisation des grilles des agents A dont la seconde tranche du transfert primes-points (5 points).

Le passage de B en A des agents de la filière sociale prévu au 1er février 2018 est reporté au 1 er février 2019.
Les revalorisations prévues en 2019 et en 2020 sont décalées respectivement en 2020 et 2021.

Tout ce qui a été acquis en 2016 et en 2017 n’est pas remis en cause. Les agents qui n’auraient pas encore bénéficié de PPCR à cause d’un retard dans la publication des décrets sont assurés qu’ils percevront rétroactivement les effets pécuniaires.

La CFDT, en tant que signataire du protocole PPCR, a dénoncé la remise en cause de la parole de l’État. Le ministre Gérald Darmanin en charge de la Fonction publique a rétorqué que PPCR n’était pas un accord majoritaire (la CGT, FO et Solidaires ne l’ayant pas signé) et, qu’à ce titre, le gouvernement n’était pas engagé par une signature. Il a, toutefois, confirmé que PPCR serait entièrement appliqué mais avec un décalage d’un an.


COMPENSATION DE LA HAUSSE DE LA CSG

Le candidat Macron avait promis d’augmenter le pouvoir d’achat des fonctionnaires comme celui des salariés des entreprises à l’occasion de la suppression de certaines cotisations sociales lors de la hausse de la CSG de 1,7 % au 1er janvier 2018. Dans la mesure où les agents publics ne sont pas soumis aux mêmes cotisations, et que la seule cotisation qui pouvait être supprimée était la CES (cotisation exceptionnelle de solidarité de 1 %) et la cotisation maladie pour les agents contractuels, la CFDT a revendiqué une augmentation de la valeur du point d’indice. Mais la promesse d’augmenter le pouvoir d’achat n’a pas résisté longtemps, le ministre Gérald Darmanin, en charge de la Fonction publique, a vite annoncé que la hausse de la CSG serait, au mieux, compensée par une indemnité forfaitaire.

Les premières propositions du gouvernement ont été très mal reçues par la CFDT : la hausse de la CSG serait compensée à la fois par la suppression de la CES et par une indemnité compensatrice forfaitaire calculée une fois pour toutes sur la rémunération de 2017, les nouveaux entrants en 2018 en seraient exclus, rien n’étant prévu pour les agents revenant de maladie ou pour ceux à temps partiel qui changeraient leur quotité de travail, etc. De fait, en ne prenant pas en compte les changements de carrière, avancement d’échelon, changement de grade, etc., l’indemnité compensatrice deviendrait vite dégressive.

Après de multiples échanges et grâce à la mobilisation du 10 octobre, le gouvernement a revu sa copie :


■ L’indemnité compensatrice sera calculée sur la totalité de la rémunération de 2017 soumise à CSG
■ Elle sera réactualisée pour 2019 si la rémunération de l’agent a progressé entre 2017 et 2018. Si la rémunération a baissé (diminution ou suppression de la NBI, du supplément familial de traitement, de l’indemnité de résidence par exemple), l’indemnité ne sera pas rectifiée
■ Les nouveaux recrutés en 2018 bénéficieront d’une indemnité compensatrice égale à 0,76 % de la rémunération brute perçue
■ Les agents n’ayant pas eu une rémunération complète en 2017 (prise ou reprise d’un poste suite à congé maladie de plus de trois mois, mise en disponibilité, recrutement, etc.), leur rémunération sera ramenée à l’année pour le calcul de l’indemnité forfaitaire
■ En cas de changement de quotité de travail, temps partiel, ou en cas d’absence pour raisons de santé, le montant de l’indemnité variera dans les mêmes proportions que le traitement.

Si ces évolutions sont favorables, il n’en reste pas moins que la CFDT aurait préféré une compensation calculée mensuellement sur l’ensemble de la rémunération perçue ce qui permettrait de prendre en compte dès qu’ils surviennent tous les changements affectant cette rémunération. Précisions. Sont concernés tous les agents publics, fonctionnaires et contractuels, des trois versants de la Fonction publique ainsi que ceux de La Poste et d’Orange, les ouvriers d’État, les enseignants des établissements privés sous contrat, les praticiens hospitaliers… Sous
réserve de la publication du décret, l’indemnité versée à compter de janvier 2018 devrait être égale à 1,67 % de la rémunération brute perçue en 2017, sous déduction du montant de la contribution exceptionnelle de solidarité (CES de 1 %) et de la cotisation maladie pour les contractuels, le résultat divisé par 12. Le taux de 1,67 % est égal au taux de la hausse de la CSG moins l’abattement pour frais de 1,75 % soit : 98,25 % x 1,70 % = 1,67 %.

En résumé, la formule de calcul pour les fonctionnaires est : ((total des rémunérations brutes soumises à CSG perçues en 2017 x 1,67 %) – (montant de la CES de 1 % acquittée en 2017)) x 1,105 ramené ensuite au mois. La nouvelle indemnité étant à son tour soumise à la CSG-CRDS, la majoration de 1,105 correspond au montant de l’application de la CSG-CRDS sur l’indemnité compensatrice (1/(1-9,7 % x 98,25 %)) = 1,105. Pour les agents contractuels, il faudra enlever en plus le montant annuel acquitté au titre de la cotisation maladie.


GEL DU POINT D'INDICE 2018


Sans aucune concertation, le gouvernement a annoncé en juillet 2017 qu’il n’y aurait pas d’augmentation de la valeur du point d’indice en 2018, ce que la CFDT a immédiatement dénoncé. Avec le report de PPCR, la montée en charge de la cotisation pension (+ 0,27 %), ce gel fera de 2018 une année particulièrement négative pour le pouvoir d’achat avec une inflation estimée à plus de 1 %.

RETABLISSEMENT DU JOUR DE CARENCE


Sans aucune concertation, le ministre Gérald Darmanin a annoncé le rétablissement du jour de carence. La CFDT avait combattu ce jour de carence, abrogé par la ministre Marylise Lebranchu, pour des raisons qui sont les mêmes aujourd’hui. Son rétablissement est motivé par le fait que « dans certaines collectivités territoriales, le nombre d’arrêts de travail d’un jour a ainsi chuté de 60 % entre 2011 et 2013 » (article 48 du PLF 2018). Si les arrêts courts ont effectivement diminué durant cette période, ils ont été plus longs. Et c’est mal connaître la réalité du travail des agents publics. Un certain nombre d’entre eux effectuent des tâches pénibles parfois dangereuses à l’hôpital, dans les collectivités territoriales, les écoles, la police, etc. Le gouvernement argue également que cela s’inscrit dans « une logique d’équité avec les salariés du secteur privé ». Or, les deux tiers de ces salariés ne subissent aucun des trois jours de carence car ils sont pris en charge par leur employeur soit directement, soit via des contrats de prévoyance. À défaut de prendre à bras le corps le problème des mauvaises conditions de travail, la véritable cause des arrêts maladie, le gouvernement administre un remède budgétaire qui, loin de soigner le mal, va l’aggraver.


FRAIS DE DEPLACEMENT ASTREINTES ETC...


La CFDT a obtenu l’ouverture du dossier des indemnités spécifiques et des frais de déplacement. La CFDT souhaite une révision complète des primes liées aux sujétions spéciales car elles sont particulièrement basses et beaucoup n’ont pas été révisées depuis près de dix ans : primes de nuit, indemnités de travail du dimanche et des jours fériés, astreintes, remboursement des frais de déplacement (nuitée, repas, frais kilométriques des fonctionnaires obligés d’utiliser leur voiture personnelle pour exercer leur missions) etc.

GIPA 2017


Le ministre a enfin reconduit la GIPA, la garantie individuelle de pouvoir d’achat, pour 2017 après de nombreuses interventions de la CFDT. La GIPA 2017 s’appliquera pour la période allant du 31 décembre 2012 au 31 décembre 2016. Son montant résulte de la comparaison entre l'évolution du traitement indiciaire brut détenu par l'agent sur la période et celle de l'indice des prix à la consommation (hors tabac en moyenne annuelle) sur la même période. Cette année le montant moyen de la GIPA sera moins important en raison d’une inflation basse, notamment 0 % en 2015, et de l’augmentation de la valeur du point de 0,6 % en 2016. Le décret paraîtra avant la fin de l’année, les bénéficiaires devraient pouvoir en bénéficier en décembre ou janvier.


NEGOCIATION SUR LA PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE

La CFDT estime que les employeurs publics doivent, au même titre que les employeurs privés, participer au financement de la protection sociale complémentaire de leurs agents tant pour la couverture maladie que pour la prévoyance. La CFDT a demandé au ministre l’ouverture d’une négociation sur ce sujet sur la base d’un bilan partagé tant quantitatif que qualitatif. Le ministre en a accepté le principe pour 2018.

Retrouvez toutes ses infos et d'autres sur le site UFFA-CFDT

jeudi 9 novembre 2017

ETAPLES ! MISE AU POINT RIFSEEP

ETAPLES
MISE EN PLACE RIFSEEP PAS SIMPLE !

Comment intégrer la prime de fin d'année dans le nouveau régime indemnitaire ?


Dans le cadre de la mise en place du nouveau régime indemnitaire (RIFSEEP) , deux possibilités d'intégration de la prime de fin d'année sont envisagées (actuellement versée sous forme d'IAT).


  1.  IFSE : versement mensuel obligatoire du montant actuel sans remise en cause annuelle possible des modalités d'attribution
  2.  CIA : versement soumis à réexamen annuel de l'autorité , facultatif et au bon vouloir

    de M. le Maire.

Pour la CFDT, il est primordial de garder cette prime en l'état actuel ! L'inclure au CIA n'offre AUCUNE garantie pour l'avenir ! Son intégration dans l'IFSE permettra de la maintenir dans son état actuel sans possibilité de remise en cause annuelle ou en cas de changement de Municipalité.

Les Communaux CFDT d'Etaples ont demandé le report du Comité Technique prévu le 6 au 15 novembre prochain afin que tous les agents de la Ville puisse s'exprimer et apporter leurs avis lors d'une réunion exceptionnelle d'information qui aura lieu

VENDREDI 10 NOVEMBRE 2017
De 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h
Salle César Caloin

En rappelant à tous que l'heure mensuelle syndicale est un droit d'absence pendant le temps de service.


La Volonté d'Avancer, c'est la CFDT!

TILLOY LES MOFFLAINES : DISCRIMINATION SYNDICALE ?

AGENTS ADHERENTS CFDT
REGIME INDEMNITAIRE SUPPRIME !

La  CFDT des COMMUNAUX du Pas-de-Calais apporte son soutien à deux agents travaillant aux services techniques de la Ville de Tilloy les Mofflaines!

Ils se sont vus retirés leur régime indemnitaire prétextant un manque sur leur manière de servir alors que leurs évaluations professionnelles annuelles indiquent tout le contraire… 

Après avoir rencontré l’administration et intenté des recours gracieux, l’affaire est donc aujourd’hui dans les mains du tribunal administratif

Çela ressemble fortement à une DISCRIMINATION SYNDICALE car seuls les AGENTS CFDT de la collectivité sont touchés par cette suppression…


Courage à nos collègues ! 
Partagez un maximum SVP !