vendredi 30 octobre 2015

ARQUES : DISCRIMINATION SYNDICALE

NUL N'est censé ignorer la loi !
Encore moins un ELU de la République!


La CFDT  des Communaux du Pas-de-Calais est surprise de voir une autre organisation syndicale utiliser les adresses email de la ville d'Arques. Nous vous rappelons le Décret n° 2014-1624 du 24 décembre 2014 relatif à l'exercice du droit syndical dans la fonction publique territoriale  

Dans son article 4.1, il fixe les conditions d'utilisation par les organisations syndicales, au sein d'une collectivité ou d'un établissement, des technologies de l'information et de la communication ainsi que de certaines données à caractère personnel contenues dans les traitements automatisés relatifs à la gestion des ressources humaines, sont fixées par décision de l'autorité territoriale, après avis du comité technique, dans le respect des garanties de confidentialité, de libre choix et de non-discrimination auxquelles cette utilisation est subordonnée. 
Le cas échéant, cette décision précise les conditions dans lesquelles cette utilisation peut être réservée aux organisations syndicales représentatives au sens de l'article 3, compte tenu des nécessités du service ou de contraintes particulières liées à l'objet des facilités ainsi accordées. 

"Pendant la période de six semaines précédant le jour du scrutin organisé pour la mise en place ou le renouvellement de tout organisme consultatif au sein duquel s'exerce la participation des agents, toute organisation syndicale dont la candidature a été reconnue recevable a accès à ces mêmes technologies de l'information et de la communication et peut utiliser ces mêmes données dans le cadre du scrutin". 

Espérant que ce n'est qu'une nouvelle erreur de votre part ! 
A défaut de régularisation rapide de cette discrimination et d' atteinte a nos droits syndicaux , nous engagerons les procédures nécessaires 


Restant à votre disposition , merci de votre attention.

mercredi 21 octobre 2015

RPS ENCORE ! VERSION VILLE D'ARQUES

Lettre Ouverte a madame le Maire d'Arques

Objet : Risques psychosociaux 


Madame le Maire ,

Suite à différentes informations sur la dégradation des conditions de travail concernant des agents de la ville d’Arques et qui sollicitent de plus en plus la médecine du travail. 
La loi vous autorise à contrôler les agents en maladie ce que vous faite très bien et qui rajoute une pression supplémentaire a certains agents en stress suite à certaines conditions de travail.
En matière de santé et de sécurité au travail, la loi vous oblige aussi à une obligation générale de sécurité qui incombe à l’employeur. Ce dernier doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Les risques pesant sur la « santé mentale » doivent être pris en compte au même titre que les autres risques professionnels. En cas de manquement à ces obligations, des responsabilités administratives et pénales sont susceptibles d’être engagées !
Pour cela , la CFDT des communaux du Pas de Calais vous demande et dans des délais raisonnables de mettre en place une évaluation des risques psychosociaux obligatoire.

Signé par notre camarade Hervé DUBOIS

mardi 20 octobre 2015

CONSEIL DE DISCIPLINE


Conseil de Discipline

du 19 octobre 2015 à Bruay La Buissiére (Centre de Gestion)


Comme trop souvent encore nos employeurs territoriaux décident de démolir par tous les moyens possibles un agent qui les dérange . 
Ce matin la Mairie de Sallaumines demandait la révocation d 'un agent défendu par la CFDT des communaux du Pas-De-Calais 
Son avis à été a l'unanimité qu 'aucune sanction ne pouvait etre donner !!
Voila , un agent qui retrouve sa dignité ,a savoir que sa suspension de 4 mois qui pourrait etre aussi contestable se terminait aujourd'hui et que cet agent a été mis en congés 15 jours et à la suite reintégrera un poste convenable !

Les COMMUNAUX  CFDT


du Pas-de-Calais seront toujours présents pour vous soutenir! 

samedi 17 octobre 2015

CASO ST-OMER ! ATTENTION FUSION DE COMMUNES !

Fusions de communes : personnels territoriaux tous concernés !

Des inquiétudes légitimes :
  • Où est la logique de proximité permettant l’intervention des usagers pour exprimer leurs besoins ?
  • Où sera l’espace de concertation et de participation des agents sur l’organisation et les conditions de travail ?
QUELS IMPACTS SUR LES AGENTS TERRITORIAUX ET LE SERVICE PUBLIC DE PROXIMITÉ ?

Le transfert de compétence à la commune nouvelle,  la mutualisation de services qui aujourd'hui ne sont pas précisés provoqueront des transformations importantes sur le service public local, mais aussi sur l’organisation du travail des fonctionnaires et des contractuels.
il pourrait regrouper l’ensemble des personnels (espaces verts, voirie,..) auprès de la commune nouvelle et ensuite les redistribuer sur l’ensemble du territoire


Transferts :
  • le transfert des services qui mettent en œuvre les compétences
  • le transfert des personnels des communes vers la commune nouvelle.
Ce mode de gestion pourrait mettre en place  des inégalités des territoires et impactera l’organisation des services et des conditions de travail. Il pourrait créer des dysfonctionnements de services et des tensions entre agents publics, des pertes de repères de la culture territoriale et de la technicité de terrain, de l’anxiété, du stress et de la souffrance au travail. La conduite du changement pourrait accentuer les risques psychosociaux symbolisés par « le mal être au travail.

Les services communs

la nouvelle commune  et ses communes membres pourront créer un « service commun » pour gérer les missions fonctionnelles (ressources humaines, marchés publics, informatique, etc.…). La création d’un service commun pourrait entraîner le transfert d’office des agents qui mettent en œuvre les missions correspondantes et la réduction des effectifs.

QUELLES CONSÉQUENCES POUR L’ORGANISATION, LES CONDITIONS DE TRAVAIL?

Rémunérations et des droits acquis

la loi spécifie  le maintien du régime indemnitaire

Attention ! Aucune garantie du régime indemnitaire  n’est assurée dans le temps, une nouvelle délibération pourrait remettre à plat le régime indemnitaire de tous les agents ainsi que le 13ème mois (ou prime vacances). 
La loi ne garantit rien concernant les droits acquis en matière d’action sociale (restauration, transports, loisirs), de protection sociale et de prévoyance. 
Les frais de déplacements domicile-lieu de travail consécutifs aux changements d’affectation et de lieux de travail ne seront pas compensés.
La mutualisation impacterai la situation des agents en matière d’avancement de grade et de promotion interne avec la remise en cause des ratios d’avancement jusque-là déterminés par le centre de gestion ou les collectivités elles-mêmes. 
Quelle place sera donnée à la formation professionnelle dans cette nouvelle structure ?
Que deviendront les congés spéciaux mis en œuvre dans chaque collectivité ? Et les NBI ?


Conditions de travail
Les mouvements de personnel (mobilité forcée) liés aux reconfigurations de collectivités et aux réorganisations de service entraîneront de nombreux changements :

  • nouveaux organigrammes de responsabilités hiérarchiques
  • risque de dédoublement fonctionnel (avec les contraintes liées à la double autorité)
  • changements de missions, fonctions, activités, responsabilités.
Les revendications CFDT
  • Mise en place d’une instance de négociations
  • Pas de suppressions de postes (titulaires et contractuels)
  • Maintien des missions, fonctions, activités, responsabilités
  • Pas de mobilité forcée et donc pas d’incidence sur la durée du temps de trajet
  • Un traitement équitable calé sur le plus favorable pour l’agent entre la commune nouvelle  et la collectivité d’origine (RI, congés spéciaux, primes, temps de travail, ARTT...)
Que ce soit avec la Commune Nouvelle avec les 26 communes de la CASO ou sur d’autres fusions entre commune (GRAND ARRAS ? Anzin-st-aubin Ste Catherine ? Saint-laurent-blangy - Saint-Nicolas ?)La CFDT restera  très  vigilante car beaucoup de questions n’ont actuellement pas vraiment  de réponses et aucune véritable concertation n'a eu lieu avec les principauix acteurs : LES AGENTS DE LA FPT

dimanche 11 octobre 2015

PPCR : 10 MESURES PRIORITAIRES

Malgré un défaut de représentativité des syndicats signataires, le Gouvernement a décidé d’appliquer les mesures prévues par l’accord relatif aux parcours professionnels, carrières et rémunérations des fonctionnaires. Qui sera concerné, à quelle échéance, dans quelles conditions ?

L’accord relatif aux parcours professionnels, carrières et rémunérations des fonctionnaires sera appliqué. Ainsi en a décidé le Premier ministre malgré le refus de signer de la CGT, FO et Solidaires (représentant 50,2% des personnels). Trois organisations qui dénoncent un calendrier d’application trop étiré (2016-2020), des revalorisations indiciaires insuffisantes et des risques liés au reclassement dans les nouvelles grilles.
Pour le Gouvernement, c’est la modernisation du statut et l’adaptation de l’action publique aux évolutions de la société qui sont en jeu. Et il est prêt à y mettre le prix, si l’on en croit la Cour des comptes qui chiffre, dans un rapport sur la masse salariale de l’État rendu public le 9 septembre, le coût annuel de la seule réforme des grilles indiciaires entre 4,5 et 5 milliards d’euros annuels pour l’ensemble de la fonction publique à l’horizon de 2020.

1 – Restructuration et revalorisation de la catégorie C, soit 2,392 millions d’agents (2017-2020)

Le nombre de grades sera réduit de 4 à 3, par fusion des échelles 4 et 5, afin de favoriser l’accès des fonctionnaires de catégorie C au sommet de leur corps ou cadre d’emplois (« indice sommital »).
Demain, un fonctionnaire de catégorie C effectuant une carrière complète atteindra, au minimum, l’échelon et l’indice les plus élevés du grade supérieur à celui de son recrutement. Ces nouvelles carrières seront revalorisées en plusieurs étapes entre 2017 et 2020. A noter que la grille des agents de maîtrise fera l’objet d’une restructuration et d’une revalorisation spécifique.

2 – Restructuration et revalorisation de la catégorie A, soit 1,768 million d’agents (2017-2020).

La structure des 2 premiers grades des corps et cadres d’emplois d’attachés d’administration sera modifiée par la suppression d’un échelon dans chacun de ces grades. Cette évolution s’accompagnera d’une revalorisation indiciaire destinée à renforcer l’attractivité du début et de la fin de carrière. Un grade répondant aux caractéristiques de la hors classe des attachés d’administration de l’Etat sera créé dans les cadres d’emplois et corps d’attachés d’administration territoriale et hospitalière.

3 – La garantie d’un déroulement de carrière sur au moins deux grades pour tous

Le protocole garantit pour chaque fonctionnaire un déroulement sur au moins deux grades et une fin de carrière à l’échelon et à l’indice les plus élevés du grade supérieur à son recrutement.
Les ratios d’avancement devront permettre d’atteindre cet objectif.
Parallèlement, les durées de carrière seront harmonisées avec l’application d’une cadence unique d’avancement d’échelon dans les corps et cadres d’emploi.

4 – Transfert d’une partie du régime indemnitaire sur le traitement indiciaire (2016-2018)

La transformation d’une partie des primes en points d’indice interviendra à partir de 2016 pour les agents de la catégorie B et à partir de 2017 pour les agents des catégories A et C.
Pour les fonctionnaires ne percevant actuellement que peu ou pas de prime, cette transformation se traduira par une augmentation du traitement indiciaire :
  1. 4 points pour la catégorie C soit 18,52 € bruts mensuels,
  2. 6 points pour la catégorie B soit 27,78 € bruts mensuels
  3. 9 points pour la catégorie A soit 41,67 € bruts mensuels.
Pour les futurs retraités, le gain pour une pension complète sera de :
  • 14 € mensuels en catégorie C,
  • 21 € en catégorie B,
  • 31 € en catégorie A.
Les écarts de cotisations sociales entre le traitement et le régime indemnitaire seront compensés et le montant de la rémunération nette des fonctionnaires garanti.

5 – Refonte des grilles indiciaires (2017- 2020)

Cette refonte doit permettre d’améliorer les traitements de début et de fin de carrière et d’augmenter les écarts entre les catégories C, B et A. A l’issue du processus de revalorisation, les gains bruts annuels – intégrant les transferts de primes dans le traitement – seront à titre d’exemple :
  • pour un agent de catégorie C, jusqu’à 500 € bruts annuels en début de carrière et 2111 € brut annuels en fin de carrière pour un agent recruté sans concours ayant bénéficié d’un avancement de grade ;
  • pour un agent de catégorie B entre 945 € et 1610 € bruts annuels en début de carrière et entre 1056 € et 1389 € brut annuels en fin de carrière ;
  • pour un agent de catégorie A type (attachés et inspecteurs, ingénieurs et enseignants), entre 1889 € et 2111 € bruts annuels selon la carrière concernée.

6 – Amélioration des procédures de Recrutement

La rénovation des épreuves des concours sera poursuivie pour les adapter au niveau de qualification, aux compétences attendues et tenir compte du principe de la séparation du grade et de l’emploi.
Le recours aux concours sur titres sera développé pour les professions réglementées.
Les procédures de recrutement sans concours dans le premier grade de la catégorie C seront harmonisées entre les trois versants de la fonction publique.
Pour mettre fin aux « reçus-collés » des mesures seront prises pour permettre le recrutement effectif des lauréats sur des postes ouverts aux concours.

7 – Simplification et harmonisation de l’appréciation de la valeur professionnelle des agents

Un groupe de travail du comité de suivi de l’accord PPCR sera mis en place à l’automne 2015 pour définir, avant la fin de l’année, un dispositif permettant de reconnaître de manière plus juste, simple et harmonisée entre les trois versants de la fonction publique la valeur professionnelle des fonctionnaires. Il s’appliquera de façon différenciée entre les catégories et permettra une accélération des carrières des fonctionnaires concernés.

8 – Revalorisation de la filière sociale et paramédicale (2016-2018)

Les fonctionnaires relevant de la filière sociale seront repositionnés en catégorie A. Leur grille sera revalorisée, à partir de 2018, en reconnaissance de leur diplôme au niveau licence et du niveau des missions exercées, en cohérence avec la revalorisation dont bénéficieront les agents de la filière paramédicale (infirmiers de catégorie A et assimilés).

9 – Négociations salariales régulières (à partir de février 2016)

L’accord PPCR reprend les mesures déjà prévues par la loi du 5 juillet 2010 relative à la rénovation du dialogue social. Il prévoit des négociations triennales sur les orientations en matière d’évolution des rémunérations et des carrières. Ainsi qu’une réunion annuelle destinée à dresser un bilan d’étape de la mise en œuvre des mesures triennales et à définir, le cas échéant, les mesures d’ajustement à apporter au regard des principaux indicateurs macro économiques (taux d’inflation, croissance du PIB, évolution des salaires…).

10 – Mobilités facilitées entre les trois fonctions publiques

Des dispositions statutaires communes à plusieurs corps et cadres d’emploi des trois versants de la fonction publique seront mises en place dans les filières identifiées comme les plus pertinentes en termes d’identité de mission.
La mobilité entre employeurs sera fluidifiée, sur une même zone géographique, par une plus grande transparence des vacances d’emplois et la création de bourses d’emplois communes aux trois fonctions publiques. Des règles de mobilité simplifiées seront adoptées, notamment en matière de détachement.

Et n'oubliez pas que notre DRAPEAU sera au coeur des Négociations ! 


lundi 5 octobre 2015

PPCR : OCTOBRE NE SERA PAS NOIR !

Valls décide d'appliquer le protocole d’accord 


Le Premier ministre vient d'annoncer que les dispositions du protocole d'accord sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations seraient mises en œuvre. La CFDT s'en félicite pour tous les personnels de la Fonction publique mais elle regrette que cet accord non validé renvoie au seul gouvernement la décision de l'appliquer.
La rénovation des grilles indiciaires, l'amélioration des déroulements de carrières, l'engagement de revaloriser le point d'indice sont autant de bonnes nouvelles pour les agents. Ce sont là des revendications que la CFDT a porté tout au long de la négociation et c'est leur traduction dans le protocole d'accord qui a emporté son choix d'en être signataire.
La CFDT a pris ses responsabilités vis à vis des agents qu'elle représente et elle a voulu le faire dans le cadre du dialogue social. Les organisations qui ont rejeté l'accord ont donné la preuve de leur incapacité à prendre les leurs.
Mais dans la suite des discussions qui vont s'engager avec les seules organisations signataires sur chacun des points du protocole, la CFDT sera là pour défendre les intérêts des agents.


L’engagement de la CFDT et de 5 autres syndicats va permettre de débloquer les carrières des fonctionnaires.

Tant mieux pour les agents publics !
Vos rémunérations sont gelées depuis plus de 5 ans et vous allez pouvoir bénéficier de :
  • Pour la catégorie C, la réduction du nombre de grades de 4 à 3.
  • La garantie pour tous d’un déroulement de carrière sur au moins deux grades alors qu’ aujourd’hui un quart des fonctionnaires termine sa carrière sur son grade de recrutement.
  • L’intégration dès 2016 d’une part des primes en points d’indice y compris pour celles et ceux qui n’ont pas de prime : c’est une mesure de justice sociale.
  • La simplification et l’harmonisation de l’appréciation de la valeur professionnelle des agents.
  • La refonte et la revalorisation des grilles de rémunération des catégories C, B et A de 2016 à 2020.
  • L’intégration en catégorie A des travailleurs sociaux en 2018.
  • La grille des agents de maîtrise restructurée et revalorisée.
  • La sécurisation réglementaire de toutes ces mesures avant 2017.
  • La négociation sur le point d’indice en février 2016.


Dommage pour le dialogue social!
Suite au refus de valider l’accord des adeptes du « c’est jamais assez » : FO, SUD et CGT, le gouvernement a pris la décision unilatérale d’en appliquer les dispositions.

C’est un mauvais coup porté au dialogue social qui dédouane de leurs responsabilités les syndicats qui au final s’opposent toujours à toute avancée pour les agents.
La CFDT qui a su prendre toutes ses responsabilités continuera à défendre vos intérêts dans la suite des discussions qui vont reprendre.
La CFDT continuera à se battre pour un dialogue social constructif dans la fonction publique, fondé sur la culture de la négociation et de l'accord