lundi 8 avril 2019

MERCI ET A BIENTOT

MERCI

Nous avons dépassé 52000 visiteurs en 4 ans !
Pour un site non "généraliste" qui n'a rien à vendre à part la bonne parole syndicale de la CFDT, je pense avoir fait le boulot !

Malheureusement , l'aventure s'arrête là pour moi faute d'heures de détachement départementale....


Mais, vous pourrez toujours retrouver les mêmes infos en vous connectant sur le site de ma section de Saint-Laurent-Blangy à l'origine de la création de celui-ci :


Peut-être qu'un camarade reprendra ......... J'attends le prochain Conseil Syndical 

ENCORE UNE FOIS MERCI A TOUS POUR VOTRE FIDELITE

mardi 19 mars 2019

PROJET DE LOI FP : trop peu d’avancées, la CFDT vote contre




CHRONOLOGIE D’UNE JOURNEE MARATHON DE NEGOCIATIONS

L'avant-projet de loi de "transformation de la Fonction publique" est examiné ce vendredi 15 mars au Conseil commun de la Fonction publique (CCFP) présidé par le secrétaire d'État Olivier Dussopt. Vous trouverez ci-dessous la déclaration liminaire de la CFDT. La délégation de la CFDT défendra la centaine d'amendements qu'elle a déposée. À l'issue de cette séance, la CFDT se prononcera sur l'ensemble du texte.

Vendredi 15 Mars 9 H

Monsieur le ministre,

Avant d’en arriver à notre ordre du jour, je me permettrais de parler d’une urgence, d’une véritable urgence. Je cite le préambule du pacte pour le pouvoir de vivre, porté par la CFDT et dix-huit autres signataires : « Nous appelons chacun à nous rejoindre et se mobiliser par leur soutien, par des actions de sensibilisation aux enjeux du pouvoir de vivre. »

Parce qu’il y urgence à transformer notre modèle écologique et social, soixante-six propositions ont été rendues publiques il y a quelques jours, parmi lesquelles l’idée d’un « bouclier de services publics », autour des trois propositions : systématiser la proposition d’accompagnement humain à l’exercice des droits,  généraliser les maisons de services au public, et garantir un accès à la santé, en développant notamment les maisons et centres de santé accessibles à tous.

Mais il est un sujet qui n’attend pas, c’est celui du climat. Cette urgence doit engendrer des évolutions dans nos pratiques et des engagements forts, y compris des employeurs publics.
Pour la CFDT, la transition écologique peut être un facteur de cohésion sociale, de réduction des inégalités et d’opportunités pour tous les travailleurs. C’est la raison pour laquelle nous soutenons et nous appelons à participer aux mobilisations de ce week-end, et même de ce jour, parce qu’il convient de le rappeler, les jeunes sont fortement et heureusement engagés non pas contre telle ou telle réforme mais bien pour nous mettre face à nos responsabilités.

La CFDT vous a demandé que le calendrier d’examen du texte soit desserré, pour permettre le dépôt d’amendements, le gouvernement se disant ouvert à des évolutions sur le texte. Vous avez bien voulu rouvrir les délais de dépôts d’amendements, tout en étant contraint de respecter les délais de reconvocation des instances.

Vous avez dit aussi, et le Premier ministre également, dans sa réponse à huit de nos organisations représentatives, être ouvert à des évolutions du texte.
Ce sont donc toutes ces raisons qui font que nous nous retrouvons aujourd’hui pour examiner un nombre non négligeable d’amendements.

Ce texte comporte des éléments auxquels la CFDT est opposée : élargissement du recours aux contractuels, mise en œuvre d’un contrat de chantier d’une durée de six ans, fusion des CT et CHSCT et évolution de la compétence des CAP, notamment sur les promotions.
Mais le projet de texte présente aussi des opportunités de répondre à des aspirations des agents et contractuels, et nous portons des revendications notamment pour améliorer les conditions d’emploi des contractuels, l’accompagnement des parcours professionnels, la prise en compte de la santé et des conditions de travail au plus près du terrain, le dialogue social et la négociation en proximité.
Pour la CFDT, le projet de loi devra être l’occasion :
  • de mettre en œuvre les mesures de niveau législatif de l’accord égalité professionnelle, et nous serons attentifs à ce que le résultat de la négociation soit respecté y compris lors du passage au Parlement, comme cela a pu se faire par le passé. Il convient de respecter le fruit d’une négociation dès lors qu’elle a permis de déboucher sur un accord majoritaire.
  • de renforcer le dialogue social et la place de la négociation,
  • d’améliorer les conditions d’emploi des contractuels sans remettre en cause le statut général de la Fonction publique,
  • de mieux reconnaître le travail des agents sans les opposer les uns aux autres mais en valorisant les collectifs,
  • d’accompagner et renforcer le développement de compétences et les éventuelles mobilités au sein de la Fonction publique exigées par les évolutions et transformations de services.
La CFDT sera particulièrement exigeante sur la question de l’organisation et les compétences des futures instances, sur l’encadrement du recours au contrat (recrutement, formation, parcours, ...), sur l’élévation importante du niveau de garanties à apporter au contrat de mission inacceptable en l’état, sur l’amélioration des dispositifs d’accompagnements envisagés, sur les plans d’actions pour l’égalité professionnelle et la question des seuils. Nous serons donc attentifs à toutes les réponses qui seront apportées, y compris sur les orientations que donnera le gouvernement sur un certain nombre de travaux, de concertations et de négociations qui feront suite à ce projet.
Ce ne sera donc qu’à l’issue de cette séance, à l’éclairage de tous ces éléments, que la CFDT se prononcera, puisque tel est le mandat qui est le nôtre.

Vendredi 15 Mars 10 h 12

Après une heure de propos liminaires des syndicats, intervention du ministre avant d'entrer dans le bois dur : l'étude de la centaine d'amendements déposés !
Quelqu'un a du guronsan ?

Vendredi 15 Mars 20 h 04

Nos patrons Mylène Jacquot, Claire le Calonec Denis Jacob entres autres
Après l'examen de la moitié des amendements, petite pause. On en profite pour faire la photo de la délégation CFDT







Vendredi 15 Mars 23 h 03

Depuis le 1er février 2018, date à laquelle le gouvernement a fait connaître sa volonté de faire évoluer les lois statutaires régissant la Fonction publique, la CFDT s’est mobilisée pour porter ses exigences, et s’est mobilisée jusqu’au bout
pour peser sur le projet de loi. 

Cette stratégie a permis de faire évoluer les premiers projets.

Ainsi, la refonte des rémunérations incluant une part plus grande au mérite a été écartée ; les compétences des nouvelles instances collectives de dialogue social seront renforcées en incluant plus de proximité, le recours au contrat sera mieux encadré, les mesures sur l’égalité professionnelle seront bien mises en œuvre.

D’autres sujets seront traités dans les prochains mois : la négociation de proximité devra être mieux encadrée et définie, le poids des accords sera renforcé, la participation financière des employeurs publics à la complémentaire santé sera renforcée, les règles relatives à la protection de la santé des agents seront modernisées. À chaque fois que ce sera possible, sur chacun de ces sujets, la CFDT revendiquera que le gouvernement s’engage dans des négociations plutôt que des concertations.

Malgré la prise en compte de certaines de nos revendications, force est de constater que les exigences du calendrier des instances n’ont pas permis au dialogue social d’aller au bout des sujets.

Le Gouvernement a donc refusé de revenir sur ses positions relatives aux instances traitant des questions individuelles (CAP), a refusé de restreindre le recours au contrat, n’est pas allé suffisamment loin sur les garanties permettant de lutter contre la précarité, ni sur celles encadrant le contrat de mission, et ne s’est pas engagé sur sa volonté de rendre obligatoire la participation des employeurs à la protection sociale complémentaire.

Sur la base de ce constat, la CFDT a voté contre le projet de texte, estimant que sa stratégie a payé mais que le Gouvernement n’a pas souhaité aller plus loin dans le cadre très idéologique qu’il avait lui-même arrêté.

Dans les prochaines semaines, la CFDT portera ses propositions en direction des Parlementaires pendant la discussion du projet de loi et lors de toutes les concertations et négociations qui découleront de ce projet de loi. 

La CFDT est et restera mobilisée pour défendre et améliorer les droits des agents publics, quel que soit leur statut, dans le cadre d’un dialogue social exigeant.



mercredi 27 février 2019

REVALORISATION DES INDEMNITÉS KILOMÉTRIQUES ET DES NUITÉES


Les décrets et les arrêtés relatifs aux remboursements des frais de déplacement des agents publics vont paraître dans les prochains jours. Vous trouverez ci-dessous les montants revalorisés pour les indemnités kilométriques et les nuitées. Les indemnités kilométriques, non revalorisées depuis 2006, augmentent d’environ 17 %.


Après de nombreuses demandes (Frais de déplacement : des avancées à confirmer !), la CFDT a obtenu une revalorisation des indemnités kilométriques et des remboursements d’hôtel. Elle s’en félicite même si elle regrette notamment que le nouveau barème des indemnités kilométriques est encore loin de celui prévu pour les frais réels des salariés à l’impôt sur le revenu et que l’indemnité de repas reste toujours fixée à 15,25 €.



vendredi 22 février 2019

NON AU PROJET DE LOI DE TRANSFORMATION DE LA FONCTION PUBLIQUE


PROJET DE LOI DE TRANSFORMATION
DE LA FONCTION PUBLIQUE


L’avant-projet de loi de « Transformation de la Fonction Publique » sera présenté aux instances (Conseil commun et Conseils de chaque fonction publique) avant le 6 mars. La CFDT demande un délai plus long, pour ce texte découvert le 13 février, afin de pouvoir mieux l’amender : le Gouvernement, en effet, se dit prêt à le faire encore évoluer.



La CFDT s’oppose :



     à l’élargissement du recours aux contractuels ;

     à la mise en œuvre d’un contrat de chantier d’une durée de six ans non renouvelable ;
     à la fusion des CT et CHSCT ;

     à la suppression de la compétence des CAP, notamment sur les promotions.


Sur chacun de ces points, la CFDT déposera des amendements de retrait.

La CFDT refuse les mesures de réorganisation qui engendrent une dégradation des conditions de travail pour les agents, et une dégradation et un éloignement des services pour les usagers.

Mais, parce que notre rôle est de défendre les agents concrètement, nous ne laisserons pas le Gouvernement se satisfaire d’avoir face à lui des organisations syndicales qui désertent.



La CFDT propose !

Nous ferons tout pour :

*   améliorer les conditions d’emplois des contractuels : limiter la précarité en imposant une durée minimale hebdomadaire, obtenir des cadres de gestion qui fixent des règles d’évolution de rémunération, entre autres. La CFDT a déjà réussi à faire inscrire la portabilité du CDI sur les trois versants dans l’avant-projet de loi qui permet aux bénéficiaires de rester en CDI aussi longtemps qu’ils restent dans la Fonction publique ;
*   garantir des procédures et des règles d’organisation des mutations et des promotions transparentes, négociées et validées par les instances ;
*   garantir l’existence d’une instance dédiée à la santé et aux conditions de travail au plus près du terrain ;
*   développer le dialogue social et la négociation au plus près du terrain, y compris en accompagnant et en formant les collègues en situation d’encadrement ;
*   améliorer les mesures d’accompagnement des transformations, notamment en matière de formation ; garantir les possibilités de bénéficier d’un conseil en évolution professionnelle et d’un bilan de compétences ;
*   garantir le respect des droits des agents en associant les organisations représentatives au suivi des mesures de réorganisation des services ; 
*   vérifier la mise en œuvre des mesures d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes issues de la négociation de l’automne 2018 validée par un accord majoritaire.
La CFDT est et restera mobilisée à vos côtés, pour vous défendre et garantir vos droits dans les instances, lors de l’examen du projet de loi par les parlementaires, et (si la loi est adoptée) lors de l’élaboration des nombreux décrets qui la mettront en œuvre.