vendredi 11 novembre 2016

CAMARADE LAURENT VIDE SON SAC

Fonctionnaires : Laurent Berger vide son sac

Notre secrétaire général  fustige les "propositions délirantes" de la droite en matière de réduction du nombre de fonctionnaires

"Délirantes" ! C'est ainsi que Laurent juge les coupes d'effectifs dans la fonction publique proposées par les candidats à la primaire de droite pour la présidentielle de 2017


Laurent dénonce "du mensonge et de la manipulation" au sujet des projets de coupes drastiques dans le nombre de fonctionnaires.

Entre 200.000 et 500.000 fonctionnaires en moins ?

Dans un entretien publié par 'Paris Match', Il estime ainsi qu'"il est scandaleux de pointer les fonctionnaires comme les responsables de notre situation actuelle". "Les coupes d'effectifs annoncées sont délirantes. Quand ils annonceront moins de remplacements d'enseignants, moins de services publics, d'action sociale, les gens réagiront", poursuit il..
Le programme d'Alain Juppé prévoit le non-remplacement de 200.000 à 250.000 fonctionnaires partant à la retraite. Celui de Nicolas Sarkozy prévoit 500.000 fonctionnaires de moins sur le prochain quinquennat, notamment via le non-remplacement d'un départ sur deux en retraite dans la fonction publique d'Etat.
Troisième dans les sondages, François Fillon promet lui aussi 500.000 postes en moins dans la fonction publique via le retour aux 39 heures de travail hebdomadaire et une réduction des embauches sous statut de fonctionnaire.

Laurent Berger défend le rôle des syndicats

Laurent s'en prend aussi à la volonté affichée par Alain Juppé de limiter le nombre de mandats des syndicalistes et de les obliger à exercer leur activité de salarié au moins 50% du temps. "Ces propos sont stigmatisants, 90% des élus syndicaux en entreprises continuent d'exercer leur activité professionnelle", réplique-t-il... "Je rappelle que plusieurs candidats à la présidentielle, à droite comme à gauche, sont depuis si longtemps dans le système politique qu'ils ont connu plusieurs secrétaires généraux de la CFDT, qui eux sont passés à autre chose", ironise t il.
Quant à la proposition de plusieurs candidats de droite d'autoriser des référendums d'entreprises à l'initiative des employeurs sur le temps de travail, elle est jugée "insupportable" par Laurent Berger. "L'usage qu'ils veulent faire du référendum, c'est l'inverse de celui inscrit dans la loi Travail, qui prévoit cette consultation à la suite de la signature d'un accord qui ne peut être signé que par une organisation syndicale".
La CFDT a été l'un des principaux soutiens du gouvernement dans l'élaboration de la loi Travail, lors que FO et la CGT y étaient opposées...

"Nous voulons que les candidats parlent mieux du monde du travail"

Laurent se montre désenchanté vis-à-vis des partis politiques en général, qui "n'ont pas réfléchi à l'état de la France. Ils n'ont, par conséquent, construit aucun projet". Il "suffit de lire le dernier rapport de France Stratégie pour comprendre que le pays fait face à un double problème : les inégalités et l'absence de perspectives. Si le PS préfère le bal des égos à la réflexion sur les idées, c'est son affaire", poursuit-il.
"Nous voulons que les candidats parlent mieux du monde du travail", ajoute t il. Pour les y inciter, la CFDT a lancé PARLONS TRAVAIL, une grande enquête à laquelle plus de 113.000 personnes ont déjà répondu ! Suivez ce lien pour prendre connaissance des premiers résultats : PREMIERE ANALYSE ENQUETE CFDT
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